dimanche 30 décembre 2012

Garde-manger tambour de machine à laver


Mon placard à fromages récup' et anti-souris : un tambour de machine à laver d'un modèle ancien (il paraît que les modèles actuels sont plus difficiles à extraire).

mercredi 12 décembre 2012

Sardines grillées dans leur boîte

Edit : pas du tout sympa  en fait, cette recette : les boîtes de sardines contiennent du bisphénol A (je l'ignorais), dont la présence  ne sera pas sans conséquence sous le grill. En attendant de plus amples informations et la disparition de cette horreur dans quelques années -il faut y croire (à noter à ma décharge que le livre n'évoque absolument pas ce risque), mieux vaut s'abstenir de réaliser cette recette dans la boîte même ! Voir aussi les commentaires plus bas.

Une recette sympa, adaptée du petit livre "Les sardines en boîte- les 30 recettes cultes", de Garlone Bardel, coll. Les tout-petits de MARABOUT, nov.2011. : à ne pas faire à même la boîte !!



Ingrédients :

Une boîte de sardines
Une grosse gousse d'ail
Le jus d'un demi citron bio
Environ 10 cm de zeste de citron prélevé à l'économe puis détaillé
Des algues en paillettes à saupoudrer

Allumez le four, chaud et si possible réglé sur le grill.
Ouvrez Videz la boîte de sardines (ici des sardines à l'huile d'olive) dans un petit plat allant au four et récupérez dans un petit bocal la moitié de l'huile. Glissez autour des sardines les lamelles d'ail (je les fais avec un économe) et les zestes de citron. Versez le jus de citron. Saupoudrez d'un mélange d'algues en paillettes.



Enfournez pour 5-10 minutes selon le four. (le mien est un mini four électrique, ça a pris 10 minutes).
A déguster avec des pommes de terre cuites à part à la vapeur et arrosées avec le reste de l'huile.



 C'est délicieux ! Mais ne vous empoisonnez pas à faire cuire à même une boîte de conserve, il y a toutes les "chances" qu'elle contienne du bisphénol A, même une boîte de sardines vendue dans le circuit bio !

 

lundi 17 septembre 2012

Kéfir de jus de pommes

Je ne sais pas vous, mais moi, chaque fois que j'ai voulu « kéfiriser » du jus de de pommes (bio, pasteurisé, acheté-pas testé avec du jus frais ni d'autres jus de fruits) mes grains de kéfir* n'y résistaient pas : ils devenaient tous petits, jusqu'à quasi disparaître. Peut-être parce qu'ils n'avaient plus leur dose de sussucre habituelle et que le fructose ne leur convient pas ? Mystère des ferments...
C'est d'autant plus triste et dommage que le jus de pommes « kéfirisé » est excellent, bien meilleur et moins sucré que le jus de pommes classique. Cela peut être aussi pétillant que du cidre, sans l'alcool. Très désaltérant et apprécié en été !
Avant de découvrir les grains de kéfir qui s'échangent entre amis, il fut une époque déjà lointaine où ces grains étaient plus que confidentiels, le net a grandement contribué à leur expansion ! Il existait déjà des ferments de kéfir de fruits ou de lait de la marque Yal*cta, célèbre fabricant de magnifiques yaourtières en son temps, qui continue de proposer des ferments de yaourts et autres.
On les trouve toujours en pharmacie, plutôt sur commande. Contrairement aux grains de kéfir qui se reproduisent à la vitesse V et qu'il faut entretenir en consommant les boissons qu'ils procurent, ces ferments ont une durée de vie assez courte (2 mois environ- testé classiquement avec du jus de citron, raisins secs, sucre... ), il faut bien faire marcher le commerce...
Ils conviennent pour un usage limité des kéfirs, que ce soit de fruits ou de lait, quand comme chez moi on n'a pas envie d'en consommer régulièrement.
Avec les jus de pommes, c'est un peu particulier :
le ferment de kéfir de fruits de cette marque fonctionne à merveille : acheté (dans les 5euros quand même) au début de l'été, il est toujours vaillant et en bonne voie de remplir son office jusqu'à l'automne où l'envie de ce type de boissons se fera moins sentir : place alors aux boissons chaudes !
Le principe est on ne peut plus simple : « démarrer » le ferment comme indiqué avec de l'eau, du sucre et du jus de citron frais ( comme pour une boisson au kéfir de fruits habituelle sans les grains, il est d'ailleurs prévu pour cela). Garder toujours un fond de la préparation pour la suivante. Au bout d'une préparation ou deux de ce type, on peut lui donner à « manger » du jus de pommes.
Laisser le kéfir en cours de préparation à température ambiante, couvercle juste posé (qu'il passe un peu d'air, on peut aussi fermer le bocal avec un tissu tenu par un élastique)
Inutile de rincer les grains car il n'y en pas !

 En été, le kéfir est prêt d'un jour à l'autre, il gagne à être mis en bouteille à fermeture à clapet, puis réfrigéré ; le froid calme son ardeur, sinon en bouteille fermée et hors frigo, gare aux éclaboussures à l'ouverture !!


*Kéfir de fruits en « grains »  : 1 litre d'eau ( du robinet laissée un peu à l'air libre, ou de l'eau de source), ajouter une rondelle de citron, 2 ou 3 raisins secs et 1 ou 2 cuillères à soupe de sucre blanc ou roux. Garder le bocal à température ambiante, recouvert d'un tissu fin.
C'est prêt quand il y a des bulles et que les raisins sont remontés à la surface (un jour en été, un peu plus en hiver). Filtrer, récupérer la boisson, rincer les « grains », et recommencer comme au début.
Variantes : ajouter un morceau de gingembre frais, remplacer l'eau par de la tisane froide : menthe, hibiscus, rose de Provins ; changer de fruits secs : une tranche de datte, de figue... (source : « cuisiner en toute simplicité » )


ÉDIT du 26/10/2012 : mon kéfir est toujours là et en super forme !!!

Nourri exclusivement au jus de pommes bio, mon kéfir se porte comme un charme ! Je n'ai aucune notion de biologie mais je me demande si à l'origine les souches de levures ne sont pas plutôt friandes de sucres de fruits, ce qui expliquerait qu'elles meurent assez vite si on les nourrit de sucre blanc ou roux? D'après l'article de wikipedia :
[- kéfir de fruits : Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus, Lactococcus lactis, Saccharomyces cerevisiae,...
-La composition Yal*cta pour le kéfir de fruit contient 4 souches microbiennes: Lactococcus lactis, Saccharomyces cerevisiae, Leuconostoc mesenteroides, Lactobacillus paracasei.]
Mais d'après le site de Yal*cta : les ingrédients de leur ferment pour kéfir de fruits sont : "Dextrose /Saccharomyces cerevisiae /Lactococcus lactis / Quantité 4g " (source)
En tous cas, ça ne sont pas tout à fait les "mêmes bestioles" que celles du kéfir de fruits "à grains"... scratch  

samedi 18 août 2012

Brut de Camargue


Malgré tout ce que l'on peut trouver en matière culinaire sur le net, je fais toujours partie des lecteurs et acheteurs de livres de cuisine, j'en emprunte à la médiathèque et succombe souvent à la tentation d'achat... J'ai comme tout le monde mes petites bibles que je consulte régulièrement (il faudrait d'ailleurs que je leur consacre un billet !), mais j'avoue que je suis souvent déçue par le contenu de la plupart des livres qui m'ont fait de l’œil : bon, c'est vrai qu'ils sont un peu conçus pour ça ;-) photos attrayantes, prix parfois attractif... mais une fois étudiés de plus près, ils se révèlent souvent moins riches que ce à quoi je m'attendais : pas tant de recettes que ça, ou juste une recette originale et un truc ou deux qui rattrapent le coup. En général, je prends quelques notes et le livre est oublié. 
Il y a bien sûr des exceptions et des coups de cœur. Le dernier en date, un superbe cadeau surprise, (encore merci à celle qui se reconnaîtra ;-) c'est le livre du chef du restaurant bio « La Chassagnette » à Arles, Armand Arnal, « Brut de Camargue, cuisine sous influence locale » ( Keribus éditions/Actes Sud, 2012).
Il fait partie de ces livres de cuisine qu'on lit vraiment de la première à la dernière page. De belles photos couleurs locales complètent des portraits de personnages attachants, tous des proches du chef, les plats -simples tout en étant originaux- sont partagés sur le mode amical... Pas de recettes avec les ingrédients au gramme près, pas de parti pris diététique, il vous met tout de suite à l'aise. C'est vraiment brut, les beignets de brandade sont mis à égoutter dans du papier journal, les huîtres sauvages sont dégustées à peine sorties de l'eau, et bien qu'on y trouve de bonnes idées végé, il y est plus souvent question de grillades, de viandes, de poissons...
Au fil de la lecture, on apprend plein de choses et on a surtout envie de filer au Sambuc, s'attabler sous la tonnelle de ce lieu enchanteur qu'est la Chassagnette, son jardin extraordinaire, sa cuisine, son accueil...  
Voici un petit extrait qui vous donnera peut-être envie de vous l'offrir, ou de le faire acheter par votre médiathèque (c'est un moyen de faire connaître un livre, de le lire tranquillement et pourquoi pas de l'acheter après) :

« Toutes mes inspirations culinaires, mes créations, mes désirs de cuisine sont ancrés autour de moi, dans mon environnement immédiat, là où je vis en ce moment, ici, en Camargue. Les produits, je les achète toujours au plus près : je connais ceux qui les cultivent, ceux qui les pêchent, je sais que tout est frais, de saison et de qualité. Les gens que j'aime, mes voisins, mes amis, ma famille m'inspirent tous les jours. Je n'ai pas la prétention de faire une cuisine de chef, complexe et tape à l’œil. Ce que je dévoile dans ce livre est tellement simple que je ne vous donne pas obligatoirement les temps de cuisson et les quantités : vous vous y retrouverez tout seul. Peut-être que vous vous tromperez la première fois, la deuxième fois encore, mais la troisième, ce sera la bonne. Ce sera votre cuisine à vous, pas la mienne, la nôtre. Suivez votre inspiration, ça n'en sera que meilleur. »


En savoir plus :
 

samedi 4 août 2012

Cornichons lacto-fermentés

J'ai (à peu près) suivi  cette recette de ce blog culinaire que j'ai découvert récemment et qui mérite le détour.
Pas pesé mais j'ai pris des gros cornichons (c'est de les avoir vus la semaine dernière au marché qui m'a donné l'idée, c'est très rare d'en trouver par chez moi). Bref, de quoi remplir un grand bocal et un plus petit. Par bocal : j'ai mis une poignée de feuilles de fenouil sauvage (pas d'aneth chez moi) 2 gousses d'ail, les cornichons fendus en 2 dans un sens puis dans l'autre comme expliqué dans la recette. Placés plus ou moins debout. 2 tranches de pain au levain maison sur le dessus. Une saumure avec 50g de sel pour un litre d'eau. Bouillie et refroidie, puis versée sur les cornichons et le pain qui doit aussi baigner dans l'eau.
Comme indiqué, j'ai fermé (couvercle juste posé) et placé les bocaux  bien à l'ombre (normalement c'est à mettre au soleil mais en dessous de 30°C,  facilement dépassés en ce moment chez moi)  pendant 2 jours.



 Au bout de 2 jours, l'eau s'est teintée de blanc, une mince pellicule blanche s'est formée, on voit bien les bulles et cela ne sent absolument pas mauvais, signe que la lacto-fermentation se passe bien.




 C'est là qu'on est censé enlever le pain : pas évident car il s'est effrité, j'ai ôté le plus gros et j'ai remis à l'ombre (ou au soleil si moins de 30°C.) 2 jours comme indiqué. D'après la recette (qui ne mentionne pas ces détails) ensuite il faut filtrer et recueillir le liquide, mettre les cornichons dans un autre bocal (je les ai quand même rincés au passage) et les recouvrir du liquide filtré.
Ils sont déjà un peu confits et on peut les consommer (après les avoir rincés - l'auteure dit que le jus est bon mais ça ne me tente pas trop- et égouttés) : délicieux, sans le goût de vinaigre habituel, croquants mais on sent bien qu'ils ne sont plus crus. Ils ont déjà  le goût aigrelet des légumes lacto-fermentés. (J'ai laissé un bocal à l'ombre encore 2 jours pour voir la différence, ils sont un peu plus avancés mais il était temps de les filtrer ça menaçait de moisir sur le dessus).
A conserver au frais, un temps indéterminé, mais ils vont certainement ramollir davantage. Par contre, comme souvent avec les lacto-fermentations, l'aspect peut rebuter car il y a cette pellicule blanche et un peu gluante et même filtré le liquide est opaque.


  Il suffit de rincer.  Je vais voir combien de temps ça se conserve, à suivre !

édit : ça ne s'est pas conservé très longtemps : au bout de 15 jours, ils étaient déjà ramollos, c'est encore mangeable mais nettement moins bon. J'en referai donc en petite quantité !

vendredi 27 juillet 2012

Beurriers à cloche, compléments d'info


Mes dernières découvertes en matière de beurriers anciens à cloche*...

Si les cloches se ressemblent toutes (cloche avec double parois qu'on remplit d'eau par deux trous sur le dessus +le trou au sommet de la cloche), j'ai appris que les assiettes assorties étaient creuses elles aussi :


 Merci cher(e) anonyme !
 Ne manquerait donc que la coupelle en verre destinée à contenir le beurre ( ou le fromage) comme indiqué ici. Apparemment il n'y avait pas de couvercle de prévu, la cloche gorgée d'eau devait suffire ? Est-ce que l'assiette creuse était, elle aussi, remplie d 'eau ? Je ne pense pas, en tous cas pas au départ. Elle devait plutôt servir à égoutter l'excès d'eau de la cloche (quand on la remplit, il y a de l'eau qui peut dégouliner dans l'assiette).
Pour celui-ci, après avoir essayé avec une assiette "normale" où le beurre avait tendance à faire trempette dans l'eau en excès (pas facile de remplir la cloche sans faire déborder), j'ai mis une assiette en terre cuite, sans trous donc - l'eau en trop est absorbée par la poterie mais ça n'est pas aussi bien que s'il y avait un écoulement et une aération par les trous...
Bon, de là à réaliser une assiette creuse en poterie amateur il y a un très grand pas !
J'ai tenté d'en réaliser en modelage, mais ça se prête difficilement à l'obtention d'une double paroi parfaite, mes "créations" sont plus décoratives qu'autre chose. Et encore je ne savais pas qu'il fallait aussi une assiette creuse...
 Sur ce modèle, on ne voit pas si l'assiette est creuse ou pas ( elle a l'air épaisse ) mais il y a la coupelle destinée à recevoir le beurre, ou le fromage, car ces "beurriers" sont  parfois qualifiés aussi de cloche à fromage...


Alors qu'il était question de beurriers ces jours-ci dans les commentaires, comme s'il n'attendait que ma visite, je suis tombée hier sur l'un d'entre eux à Emmaüs ( pour 2 euros !!) :
Un modèle encore différent, peut-être plus récent que les autres. L'assiette est en verre, elle n'est pas à double paroi  mais fait aussi office de plat à beurre. Elle s'emboîte parfaitement à la cloche, ce qui fait que si l'on n'est pas trop maladroit en remplissant la cloche d'eau, on ne risque pas d'en avoir dans l'assiette.














Sur la partie en verre, on peut lire l'inscription "FRIGIBEUR" M&M (? ça n'est pas très net) DEPOSES-STE SGDG.
Il a aussitôt été remis en service, à suivre !

dimanche 1 juillet 2012

Cuisine solaire suite...


Avec les grosses chaleurs, le four solaire a remplacé quasi tout le reste. Il n'est pas au mieux de sa forme,  il était déjà de récup et reste toujours dehors... mais malgré tout il fonctionne toujours !
Voir aussi ici. 
Le problème c'est surtout de lui trouver une place ( il y a des arbres autour), en fait c'est du matin pour le midi ( quand il y a du soleil bien sûr) qu'il est le plus opérationnel. Le plat noir de récup permet d'y loger et de recouvrir un plat à four.
Quelques cuissons faciles et appréciées  (le principe : mettre un fond d'eau pour les légumes, ou 1 verre 1/2 d'eau pour un verre de riz 1/2 complet par ex.- des légumes, une viande ou un poisson par dessus etc) couvrir et cuire environ 3 heures. ça permet aussi de cuire sans gras ou si peu)
Après avoir été délaissée plusieurs mois, la cuisine solaire est de retour :
(le plat est enfourné le matin avant 9 heures pour le repas de midi)


Un filet d'huile d'olive, oignons, courgettes, ailes de poulets, herbes de Provence...

Là, oignons- courgettes -tranches de bacon et dessus de la chicorée que j'avais en trop.

Expérience  : cuisson d'oeufs selon les récipients : 2 heures de soleil. Œufs quasiment durs sauf celui dans le pot de yaourt qui était plutôt mollet (plus de liquide à chauffer).


Deux sars sur huile d'olive+ fenouil sauvage+tomates sur le dessus. Archi cuits au bout de 2h30. 


à suivre !



dimanche 27 mai 2012

Pâtes fraîches aux orties

Sur la même base que les pâtes fraîches aux œufs et à la farine de kamut, une variante aux orties inratable :
à la pâte (200g de farine de kamut +2 oeufs entiers+ une pincée de sel) j'ajoute 2 cuillerées à soupe d'ortie en poudre, un petit filet d'huile d'olive facultatif mais bienvenu, et le tour est joué !

Pâtes en train de sécher  sur la table :


Avec des petits pois tout frais du marché bio ;-) Elles sont un peu pâlottes, on ne sent pas vraiment le goût de l'ortie, mais la pâte n'a pas du tout été gênée, au contraire, c'est plus facile à faire qu'avec quelque chose de cuit puis égoutté  (épinards ou orties cuits puis égouttés).

lundi 16 avril 2012

Pâtes fraîches aux oeufs et à la farine de blé dur

Dans mon livre "cuisiner en toute simplicité", je donne une recette de pâtes aux œufs qui nécessite de la farine de blé bio T.80, du blé tendre donc, alors qu'il est bien connu que les pâtes sont à base de blé dur... Le problème, c'est que je ne connais pas de farine de blé dur en bio, sauf la semoule de blé dur bien sûr mais je trouvais son grain trop grossier et j'utilisais donc la même farine de blé que pour le pain. Il y a quelque temps, j'ai demandé conseil  au meunier  qui me fournit en farine, et il m'a suggéré d'essayer la farine de kamut.
En effet, c'est un blé dur et la texture de sa farine est légèrement granuleuse, mais beaucoup moins que la semoule que je connais. Résultat :  c'est parfait pour réaliser des pâtes fraîches aux œufs !

La recette :
comptez un œuf et 100g de farine de kamut  (je mesure au "verre utile") par personne, plus une réserve au cas où. Une pincée de sel.
Versez la farine dans un grand saladier. Creusez un puits au centre et cassez-y les œufs. Ajoutez le sel. (édit : depuis je mets un tout petit peu d'huile d'olive) Pétrissez jusqu'à ce que la pâte soit souple et élastique. Elle est toujours un tout petit peu collante je trouve.  Cela prend environ 5 minutes de pétrissage.
Laissez-la reposer à température ambiante, dans le saladier, recouverte d'un linge, pendant au moins une demi-heure..( édit : à l'usage, je pense que ça n'est pas indispensable et qu'on peut zapper cette étape, surtout si on se sert d'une machine après)
Ensuite, pour les pâtes, l'idéal est d'avoir une machine à pâtes manuelle, mais on peut toujours partager la pâte en plusieurs morceaux et les étendre, l'un après l'autre, sur la table à peine enfarinée, de façon à obtenir des bandes de 2 mm d'épaisseur environ et longues d'une vingtaine de centimètres.
Quand, après bien dix minutes d'efforts, la pâte est la plus fine possible, roulez-la souplement sur elle-même, sans l'aplatir et découpez-la en bandes larges de 1 cm environ : une fois déroulées, cela donne des pâtes, malgré tout un peu grossières.

image

Le plus souvent on les fait le soir à deux à la machine puis on les met à sécher tout simplement sur la table, sur une nappe, pendant toute la nuit. Sinon, pourquoi pas sur un bâton, entre deux chaises...
Pour la cuisson des pâtes fraîches, il suffit de faire bouillir une grande quantité d'eau salée. Verser les pâtes dans l'eau bouillante. Cuire 1/4 d'heure environ.( pour celles, plus fines, obtenues à la machine on peut attendre juste la reprise de l'ébullition puis couvrir et couper le feu. 5-10 minutes après c'est à point).
 
Égoutter et servir aussitôt avec une sauce tomate (faire revenir un oignon et rajouter du coulis) ou autre.
La plus simple : un filet d'huile d'olive, herbes de Provence moulues ou basilic frais effeuillé, du  parmesan râpé…

jeudi 29 mars 2012

Taboulé avec un reste de ratatouille

ça n'est pas encore la saison bien sûr mais en prévision...
;-) Reprendre l'index des recettes de "cuisiner en toute simplicité" m'a donné envie de partager cette recette :


Un taboulé original avec un reste de ratatouille

 Pour 2 bols de ratatouille avec un peu de son jus : 1 bol bien plein de couscous complet (300 g environ) un bon filet d'huile d'olive, 1/2 verre de jus de citron complété avec de l'eau, un petit bouquet de menthe fraîche ou de basilic sel, poivre éventuellement.
Dans un grand saladier, versez le couscous et la valeur de 2 bols de ratatouille non égouttée. Mouillez avec 1/2verre de jus de citron allongé d'eau, ajoutez 3 cuillerées à soupe d'huile d'olive, quelques feuilles de menthe fraîche froissées ; mélangez. Couvrez le saladier et laissez reposer toute la nuit. Au moment de servir, appréciez l'assaisonnement et ajoutez encore quelques feuilles de menthe fraîche ou de basilic. Se mange froid ou tiède.

 (Peut se faire aussi avec un bocal de ratatouille bio en conserve)


samedi 24 mars 2012

Cuisiner en toute simplicité (index)

Un an après... C'est un âge déjà avancé pour un livre. Pour ce premier anniversaire en profitant de la fonction "feuilleter" d'Amazon, voici pour information  la table des matières et l'index des recettes.











Décidément les images sont bien mieux visibles ici (en plus la fonction "rechercher dans ce livre" est assez étendue, profitez-en !)