lundi 30 novembre 2009

Tarte aux cailloux

Fond de tarte salée ou pour remplacer avantageusement le pain quand il vient à manquer ...

Réalisez une pâte brisée avec de l'huile d'olive .
Huilez un moule à tarte, étalez la pâte et posez par dessus une feuille de papier sulfurisé, si possible écologiquement correct,  que vous recouvrirez de cailloux propres ou de vieux haricots secs réservés à cet usage. Ainsi, la pâte ne se soulèvera pas. (ce qui n'est pas bien grave, je ne le fais pas systématiquement, je donne cette astuce parce que c'est plus présentable et que le titre est intrigant ). Faites cuire une demi-heure environ à four moyen.




jeudi 19 novembre 2009

Biscuits pour chiens

Dans un saladier, mélanger :
1 verre d'eau
1/2 verre d'huile d'olive
4 verres de farine
1 ou 2 bouillons cube à la volaille ou au boeuf  (Rapunzel en propose en bio)






édit : en fait 1 seul doit déjà suffire.

Pétrir puis étaler la pâte sur environ 5 mm d'épaisseur.

Sans appuyer trop, tracer un quadrillage pour découper plus facilement les biscuits une fois la pâte cuite

Autre possibilité : découper des "nonos" et les poser sur la plaque huilée...

Cuire 1/4 d'heure environ à four plutôt chaud. L'idéal c'est bien sûr qu'ils soient plutôt durs. Se conservent dans un sachet en papier bien fermé ou dans une boîte hermétique.





mercredi 11 novembre 2009

Olives noires piquées au sel



Après les olives cassées, c'est maintenant le tour des olives noires "au sel" :
Il faut des olives noires à maturité, bien luisantes, et de préférence plutôt grosses.



Les  piquer chacune de 4 ou 5 coups d'aiguille ou de cure-dent, et les placer dans un bocal, en  saupoudrant chaque couche de sel fin.
Agiter le bocal au moins une fois par jour de façon à ce que les olives rendent un jus noir. (Ne pas rincer ni rien  d'autre)
Voilà ce que ça donne 2 jours après :


Au bout d'une semaine ou deux, goûter pour estimer si elles ont perdu (quasi) toute leur amertume. Cela varie selon les variétés. Comme je les grapille dans la colline, je ne sais jamais à l'avance ce que ça peut donner ! Elles restent malgré tout plus "rudes" que celles du commerce...
Quand elles sont au point, les égoutter puis les essuyer une à une. Les placer dans des petits bocaux avec du fenouil et bien enrobées d'huile d'olive. A consommer quand même rapidement. Si on les submerge d'huile d'olive, celle-ci peut être avantageusement récupérée pour des salades, mais il faut s'attendre à un goût fort.

samedi 7 novembre 2009

Petits paquets de fruits secs en feuilles de figuier


Si leur "lait" est bien connu pour soigner les verrues qui affligent les mains, ou pour faire cailler le lait de vache, les feuilles de figuier s'utilisent aussi en cuisine... Là, c'est une recette que je fais souvent aux beaux jours, adaptée d'une pratique traditionnelle en pays niçois ( les "capoun" ) et que je rapatrie aussi - un peu la bourre !- de mon autre blog.  Normalement, ça se faisait après récolte et séchage des figues, mais faute de mieux, on peut les réaliser avec les ingrédients suivants :
- des feuilles de figuier assez grandes fraîchement cueillies ( on en trouve encore sur les arbres en cette saison mais c'est un peu limite )
- des figues sèches, des amandes ( ou des cerneaux de noix, ou des noisettes... ) facultatif : des écorces d'orange -ou d'autres agrumes- confites  et du rafia pour emballer le tout !!
 


Ouvrir une figue en 2 et la fourrer avec 2 ou 3 amandes, poser la feuille de figuier face envers vers soi et mettre la figue fourrée + 1 petite tranche d'agrume confite au centre de la feuille ( facultatif ). Replier les bords pour former un petit paquet. Bien ficeler avec du rafia.



Ensuite, l'idéal est de faire sécher les petits paquets au soleil, mais en  ce  moment on peut très bien se contenter de l'intérieur d'une maison aussi.

Ma façon de procéder... Attention, il faut penser à les rentrer la nuit !! Je trouve que les paquets sont déjà assez secs au bout de 2-3 jours pour être déjà ouverts et consommés, mais ils gagneront à être conservés dans un bocal bien fermé. Traditionnellement, on les préparait en septembre et ne les ouvrait qu'à Noël ! le parfum caractéristique -mais ô combien difficile à décrire !! - de la feuille se communique et sublime l'ensemble figues/fruits secs... On peut s'amuser à expérimenter des variantes avec d'autres mélanges... et faire des paquets plus présentables.

- Une variante tirée de mon recueil : Ouvrez les figues et glissez à l'intérieur un cerneau de noix ou une amande décortiquée, puis refermez bien. Dans une boîte en fer ou un bocal, intercalez une couche de figues fourrées, quelques têtes de fenouil sauvage avec leurs graines ( ou saupoudrez de graines de fenouil seules ), et si vous en trouvez, recouvrez l'ensemble d'une ou deux feuilles de figuier fraîches. Fermez hermétiquement et attendez quelques jours avant de déguster...
Attention aux mites aussi qui peuvent s'intéresser de très près au contenu !!


vendredi 6 novembre 2009

Yaourts au "lait" de soja



Bon, c'est archi connu et je n'en consomme plus depuis longtemps, mais si ça peut rendre service et éviter des achats inutiles... (encore une archive du blog bioventure et compagnie )

 Voici ( ou plutôt revoici car je l'ai déjà donnée ailleurs, la tenant d'une amie ) une recette vraiment inratable et qui ne nécessite pas d'équipement particulier pour réaliser 1 litre de yaourt au soja :
je prends 1 litre de "lait"* de soja  bio (à ma connaissance, il n'y a aucune marque vraiment éthiquement clean de chez clean) si l'on s'en tient à la consistance, j'utilise celui de la marque "sojade" (Triballat).
*expression qu'on n'a pas le droit de marquer sur le produit, on dit "tonyu" ou "jus de soja ".


J'en fais donc chauffer la moitié dans une casserole. Je prends un bocal en verre d'une contenance de 1 litre. Je verse au fond 1 yaourt nature au soja bio (marque Biochamps, parce qu'ils sont en verre, et qu'ils font par ailleurs de très bons laitages, mais  à l'intérieur là c'est du  Nutrition et Soja  - Biosoy- qui est dedans, on n'y échappe pas !) je mélange, j'ajoute éventuellement un soupçon de vanille en poudre. Je verse le 1/2 litre de "lait" restant ( froid ).
Je verse ensuite par dessus le lait bouillant, je ferme et mets le tout dans une boîte isotherme où le bocal a juste la place :
. 

ça marche aussi avec le bocal bien enveloppé dans 1 ou 2 sachets isothermes, dans un carton par exemple ( ou une marmite norvégienne si l'on a ça). Et le lendemain, c'est prêt !


Remarques :

- Le principe est bien sûr valable pour des plus petites quantités.
- Il peut y avoir un peu d'eau sur le dessus.
- Je ne garde pas un fond du yaourt pour en refaire. En théorie ça doit marcher une fois ou 2, mais forcément ça doit être de plus en plus liquide. J'utilise donc à chaque fois un nouveau ferment (= un nouveau petit pot de yaourt de soja acheté)
- à noter que cette recette ne marche pas du tout si l'on fait soi-même son "lait" de soja.
A moins que ?... ( Voir une discussion  ici )