dimanche 26 décembre 2010
Séchages d'hiver
Les peaux d'orange, de citron, de clémentine - bio bien sûr !- sont mises à sécher dans la cuisine. C'est sec en moins d'une semaine. Ensuite, je les conserve dans des bocaux en verre, ou, coupées finement, je les utilise directement dans des plats; j'en mets aussi à mariner dans le bocal de la vinaigrette pour les salades, avec échalottes etcie. ( ça n'est jamais pareil !). Je ne suis pas très "sel" mais j'aime bien l'idée de les broyer, une fois bien sèches, dans un moulin à café (débarrassé de son odeur de café depuis longtemps) avec du gros sel pour en faire du sel aux agrumes. Comme pour tout ce qui est "gomasio", j'essaie de ne pas en faire beaucoup à la fois, histoire que ça garde bien tous son parfum.
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lundi 1 novembre 2010
vendredi 10 septembre 2010
Marmite norvégienne en couette
Petit souvenir de vacances... A l'intérieur de ce baluchon, une cocotte avec de la daube à la provençale* continue de mijoter... c'est un peu le degré zéro de la marmite norvégienne.
Faute d'un caisson approprié (voir marmite norvégienne I, II, III) j'ai mis la cocotte bien fermée dans une couette, en procédant ainsi :
sur la table, j'ai disposé une grande nappe, dessus, j'ai prévu une ficelle dépassant la nappe, sur la ficelle, j'ai étalé une couette, sur la couette, j'ai posé une serviette de bain, et dessus j'ai placé la cocotte à peine ôtée du feu.
J'ai bien replié la serviette sur la cocotte (bien fermée évidemment), puis je l'ai enveloppée comme j'ai pu dans la couette, je me suis servie de la ficelle pour bien emballer le tout, et pour finir, j'ai maintenu l'ensemble en nouant les pans de la nappe.
C'est un système un peu encombrant, mais bien aussi efficace que le caisson (le baluchon n'était pas chaud, la chaleur était donc bien conservée à l'intérieur), l'avantage c'est que ça peut dépanner occasionnellement et convenir pour de grandes cocottes (ça évite de se construire une marmite norvégienne en bois ou autre) et, pourquoi pas, en hiver, après usage, la couette pourrait même réchauffer le lit ! Il est attesté que ça se faisait d'ailleurs dans les campagnes de placer, avec les précautions d'usage, la soupe sous l'édredon. En continuant de cuire, elle réchauffait le lit pour la nuit.
*J'ai profité d'une vente de viande à la ferme pour cuisiner une daube simplifiée : de mémoire, j'ai fait mariner une nuit la viande dans du vin rouge avec des oignons hachés et des aromates, le lendemain, j'ai coupé une carotte ou deux en rondelles, j'ai fait revenir les morceaux de viande égouttés dans un peu d'huile d'olive et un oignon en tranches fines, j'ai rajouté la marinade et les carottes, une tomate bien mûre pelée et épépinée, du poivre, du sel, de la sauge parce ça poussait non loin, j'ai attendu que ça bouillonne et laissé une dizaine de minutes cuire à feu doux, à couvert, puis hop dans la marmite norvégienne improvisée ! Je l'ai servie avec des pommes de terre cuites à l'eau, et le lendemain avec des pâtes.
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jeudi 2 septembre 2010
les appareils avec fixation à ventouse...
Cette multi-râpe zy... très efficace au demeurant, a d'abord eu un problème de fixation : son système à ventouse réclame un support lisse, nickel et solide ( une table ne suffit pas ), je n'ai rien trouvé de mieux que l'évier ! Ensuite son manche en plastique s'est cassé...
Une bonne âme bricoleuse l'a remplacé par un manche en bois, qui se fixe avec une vis, comme l'ancien. La râpe finit sa carrière dans une maison de vacances et c'est toujours un plaisir de la retrouver chaque année. Sa soeur encore bon état me sert assez régulièrement pour broyer des amandes par exemple ( pour râper des carottes si c'est en petite quantité je préfère une simple râpe), mais je peste à chaque fois contre son système de fixation à ventouse. C'est dommage de ne pas trouver facilement des systèmes à vis, qu'on peut fixer facilement sur une table... mais bon, c'est vrai que ça demande un peu de manutention et que c'est davantage adapté aux ustensiles qui ont une place fixe (ma floconneuse en a un ).
Une bonne âme bricoleuse l'a remplacé par un manche en bois, qui se fixe avec une vis, comme l'ancien. La râpe finit sa carrière dans une maison de vacances et c'est toujours un plaisir de la retrouver chaque année. Sa soeur encore bon état me sert assez régulièrement pour broyer des amandes par exemple ( pour râper des carottes si c'est en petite quantité je préfère une simple râpe), mais je peste à chaque fois contre son système de fixation à ventouse. C'est dommage de ne pas trouver facilement des systèmes à vis, qu'on peut fixer facilement sur une table... mais bon, c'est vrai que ça demande un peu de manutention et que c'est davantage adapté aux ustensiles qui ont une place fixe (ma floconneuse en a un ).
Il doit y avoir des systèmes à ventouses plus fiables que d'autres, ça sera un point à prendre en considération si j'envisageais un nouvel achat d'ustensile de ce genre!
dimanche 4 juillet 2010
l'ordinateur dans la cuisine ?
Je serais curieuse de savoir si vous êtes nombreux à poser carrément votre ordinateur sur la table de la cuisine pour suivre une recette, ou si comme moi qui déjà avec un PC ne suis pas tentée de le trimballer, vous prenez des notes ou restez juste sur l'idée de la recette pour l'adapter en cuisine...
J'ai du mal avec certains livres de cuisine qui ne se déplient pas bien à plat, à défaut de lutrin, je les cale et pour les plus précieux, je les recouvre d'une feuille de plastique transparente.
Je reste fidèle au cahier de cuisine, j'en ai plusieurs sous forme de gros cahiers qui me font 2-3 ans, j'y colle certaines fiches recettes découpées dans des magazines, j'y recopie ce que je trouve dans les livres empruntés ou achetés, plus rarement ce que je lis sur le net : ça me sert surtout pour l'inspiration ou pour vérifier certains tours de main. Je n'imprime quasiment jamais.
Et vous ?
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blabla...
jeudi 1 juillet 2010
cuiseur solaire en pare-soleil
;-)
Encore une archive du blog bioventure et compagnie (clic) mais toujours d'actualité, une expérience amusante chez soi ou en camping, avec des enfants...Comme le soleil commence à ENFIN à chauffer dans mon refuge du sud-ouest, je me suis (re)lancée dans une réalisation facile et vraiment pas chère, à la portée de tous, et si moi j'y arrive... !
C'est grâce à un forum que j'ai découvert cette idée géniale de cuiseur solaire réalisé à partir d'un simple pare-soleil. Le sujet a déjà été évoqué ici plusieurs fois, mais j'ai été très intéressée par ce modèle de cuiseur réalisé avec un simple pare-soleil de voiture (coût : env. 3 euros) visible avec les explications ici : ( rappel : le site solarcooking est une référence et un mine d'or !!)
J'avoue avoir eu un peu de mal avec les explications, je ne m'y connais pas en velcro et n'avais pas compris que 3 morceaux de velcro c'est en fait 3 morceaux d'une face "douce" et 3 de l'autre scratch... sans compter la matière du pare-soleil... et la visualisation du résultat final... Et puis les coudre où ? Elle dit sur le bord, sur la gauche, oui mais des 2 côtés... et un peu vers l'intérieur... Il y a aussi plusieurs modèles de pare-soleil ? J'ai rarement aussi mal cousu ( avec le pare-soleil qui fiche le camp et les morceaux de velcro qu'il faut coudre à points discrets côté réflecteur... ) mais j'y suis quand même arrivée ! - Donc : coudre 3 morceaux de 4 cm de velcro face scratch assez espacés à gauche de l'entaille du pare soleil :
face A 

face B


résultat...

de dos :

Essais... J'ai fait quelques essais en Provence, mais le soleil n'était pas toujours au rendez-vous et mon ennemi principal était le VENT. Le "cuiseur" était posé simplement sur un bidon, lui-même recouvrant un parpaing, mais il avait une fâcheuse tendance à se recroqueviller sur lui-même et ça n’a pas donné grand chose côté cuisson...
Ici, suivant les conseils d'Olivier, et toujours avec les moyens du bord, le cuiseur est calé dans une cagette ( pas terrible pour maintenir les bords mais c’est mieux que rien ). Chance, pas ou très peu de vent !
la grille : une vieille étagère de frigo de récup'.
Les explications "solar cooking" parlent d'envelopper la marmite dans un "sac de cuisson" : ces sacs semblent très usités dans les pays anglo-saxons car il y est souvent fait allusion. Déjà qu'ils ont l'air d'être dans une matière suspecte, je n'en ai jamais trouvé à la vente près de chez moi.
Le « cuiseur » est installé dans un pré exposé plein sud. Pour un 1er essai publiable, j’ai utilisé le seul récipient noir disponible, une vieille poêle et, comme vitre, un plateau en verre très épais ( pas l’idéal donc !).


L’ensemble est installé vers 10 heures et à midi, sous un ciel ensoleillé et sans nuage, les œufs au plat solaires étaient juste prêts ! Encourageant non ? à suivre !
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lundi 28 juin 2010
cuisine solaire
(archive du blog bioventure et compagnie )
Tout a été dit ou presque sur la question, et le web fourmille maintenant de liens et articles consacrés : à la construction, la vente, l'utilisation de fours solaires plus ou moins sophistiqués... Il était temps, dire que le four solaire a été inventé par le chercheur Genevois Horace-Bénédict de Saussure (1740-1799).... source. Avec un mari bricoleur et tout en récup', voilà ce que ça donne (1er four de 2006) :

Et quel goût ça peut avoir ??!!
En fait, ça ressemble à celui des aliments cuits à la vapeur ou à l'étouffée, mais avec bien plus de saveur, et sauf que ça ne coûte rien en énergie.
Avant d'avoir un four, on avait déjà fait quelques essais, genre faire cuire un oeuf dans une boîte isotherme sous une vitre, déjà on obtient quelque chose...
Là, un modèle plus pratique (2007- toujours en service) :


Les récipients : un plat en terre noir avec couvercle (genre ceux qui se voient sur les foires "bio") ou une cocotte noire en fonte, ou comme sur la photo une espèce de plat noir récupéré avec une grille à l'intérieur ( je ne sais pas à quoi il servait à l'origine, un plat de camping ??) dans lequel on met un plat à gratin en céramique contenant les mets à cuire.
Recettes : je n'en ai pas vraiment car ça n'est pas facile de donner des recettes exactes, sachant que les temps de cuisson dépendront du Roi Soleil, du four, des quantités etc. Bref, on met un plat en début de matinée et en été il y a de très fortes chances qu'il soit cuit pour le repas de midi, et en début d'après-midi pour le soir... Si on l'oublie, en général ce n'est pas trop grave, on n'a jamais eu encore de plats qui accrochent, et si c'est un plat qui doit mijoter le solaire est parfait !!
Le four peut aussi servir à réchauffer des plats, là évidemment il faut s'y prendre plus tard.
Mode d'emploi : on met par exemple des pommes de terre sur un petit fond d'eau dans un plat ou posées sur une grille à l'intérieur du récipient noir, il faut compter 2 ou 3 heures de soleil et c'est cuit !
Également essayé des tomates à la Provençale, l'eau des légumes restant dans le plat, on gagne à y mettre une poignée ou 2 de boulgour, sarrasin, riz... au choix. tenir compte des temps de cuisson, ex : rajouter le boulgour vers la fin. Ici une ratatouille solaire :
Également essayé des tomates à la Provençale, l'eau des légumes restant dans le plat, on gagne à y mettre une poignée ou 2 de boulgour, sarrasin, riz... au choix. tenir compte des temps de cuisson, ex : rajouter le boulgour vers la fin. Ici une ratatouille solaire :

Pour la cuisson des céréales seules, comme pour en casserole, au moins 2 fois plus d'eau que de céréales, en fait c'est un peu au pifomètre une fois qu'on a l'habitude de ses récipients et de son four... tenir compte des temps moyens de cuisson, sinon, risque de bouillie pour ce qui cuit vite comme sarrasin, quinoa, ou pour les lentilles corail etc.
Les poissons cuisent très bien sur un lit d'algues par ex. avec des légumes autour ( on peut prévoir une céréale pour absorber le jus des légumes ). Pas encore d'essais viandards... si ce n'est des pommes de terre avec juste une poitrine fumée posée dessus fort appréciées !
Pour les pains, gâteaux... ça cuit mais ça ne peut pas griller, pas de crumbles solaires donc. Cette cuisson convient bien aux fruits au naturel, ou comme ici, des bananes avec un peu de poudre d'amandes, du rapadura et de la vanille...

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samedi 13 février 2010
Gomasio de chanvre
Pas facile ailleurs que sur le Net ou sur les salons ou foires "bio" de se procurer des graines de chanvre bio (chènevis)... ça faisait longtemps que j'avais envie de réaliser du gomasio de chanvre :
Une fois trouvées les graines, c'est très facile et ça change du gomasio classique au sésame, avec un petit goût de noisette grillée :
comme pour du gomasio de sésame je compte 1 cuillère à soupe de gros sel pour 10 cuillères à soupe de graines.
Faire chauffer une poêle en fonte et y faire griller les graines jusqu'à ce qu'elles commencent à exploser ( attention aux éclats !). Broyer le tout à la moulinette électrique-avec le gros sel- On peut aussi le pilonner tranquillement dans un mortier.
Conserver dans un bocal.
Une fois trouvées les graines, c'est très facile et ça change du gomasio classique au sésame, avec un petit goût de noisette grillée :
comme pour du gomasio de sésame je compte 1 cuillère à soupe de gros sel pour 10 cuillères à soupe de graines.
Faire chauffer une poêle en fonte et y faire griller les graines jusqu'à ce qu'elles commencent à exploser ( attention aux éclats !). Broyer le tout à la moulinette électrique-avec le gros sel- On peut aussi le pilonner tranquillement dans un mortier.
Conserver dans un bocal.
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dimanche 31 janvier 2010
Tartare d'algues
C'est difficile de faire exactement à chaque fois le même, tant on peut varier ( d'où les "ou")...
Pour un petit bocal qui pourra se conserver quelques jours au frais, prévoir :
- au moins une poignée d’un mélange d'algues en paillettes*
- un petit oignon haché menu ou une gousse ou 2 d'ail bien écrasée, ou/et un zeste de
citron râpé...
- un petit oignon haché menu ou une gousse ou 2 d'ail bien écrasée, ou/et un zeste de
citron râpé...
- un petit cornichon haché fin ou une cuillère à soupe de câpres
écrasées
écrasées
Mouiller avec du jus de citron et de l'huile d’olive (ou autre) jusqu'à la consistance voulue.
Placer les ingrédients dans un bocal moyen à large ouverture, et laisser mariner quelque temps avant de déguster. Il n'est pas nécessaire de mixer le tout.
* Avec des algues séchées entières comme par exemple de la dulse, prévoir de les faire tremper quelques minutes, et dans ce cas, les égoutter puis les hacher avant ou bien mixer la préparation.
la dulse
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vendredi 22 janvier 2010
La floconneuse
(d'après une archive de mon autre blog )
C'est grâce au livre de la doctoresse Catherine Kousmine " Sauvez votre corps" ( Robert Laffont. 1987 ) que j'ai vraiment pris conscience de la nécessité de consommer le plus possible d'aliments non raffinés, bio, et les plus frais possible ( je précise que c'était dans les années 80, maintenant c'est plus "facile" ou disons plus accessible de prendre conscience ! ). Cela est valable aussi pour les céréales : tant qu'elles sont entières, pas de problème, elles sont "construites" pour se conserver très très longtemps, n'a-ton pas retrouvé et fait germer des graines lors de fouilles archéologiques ? Mais dès qu'elles sont manipulées par l'homme, écrasées ( flocons ), moulues ( farines ), cuites puis séchées ( semoule, couscous etc ), leurs éléments les plus précuieux ( vitamines ...) s'altèrent au fil des jours, et même si la législation prévoit des dates limites de consommation optimale assez lointaines " (...) le grain de blé, écrasé et transformé en farine, cesse d'être vivant. Il meurt et devient cadavre. Incapable de garder sa composition primitive, il voit s'altérer progressivement à l'air ses éléments les plus instables, les plus nobles, les plus précieux pour nous, dont les vitamines. Il s'oxyde ; certaines substances savoureuses disparaissent. Il faut pour cela de huit à quatorze jours.Or, il est de règle que trois semaines séparent le moment où la farine est produite de celui de la confection du pain. Des semaines et des mois s'écoulent entre le polissage du riz et sa consommation, entre l'instant où le grain de blé ou d'avoine est écrasé et celui où nous mangeons la semoule, les pâtes ou les flocons qui en dérivent. Nous acceptons ainsi de nous nourrir de vieux cadavres de graines dévitalisées. (...) "( Dr.Catherine Kousmine " Sauvez votre corps")
Suite à ces révélations, la famille cerise avait donc investi entre autres dans une floconneuse manuelle. Il y a une bonnedizaine quinzaine d'années, on ne trouvait pas beaucoup de modèles, et nous avons opté pour celle proposée par Samap, une fabrique française dont nous possédions déjà un moulin à céréales et un pétrin pour le pain. Comme le reste de leur gamme, elle est super solide et faite pour durer. Son seul défaut est, comme ses congénères à fixation, de devoir être fixée sur un support adéquat. Et le seul endroit qui a pu convenir est une étagère dans le cellier... du coup, il y a juste la place pour y glisser une petite soucoupe, mais ça suffit pour une ration de petit déjeuner. Apparemment elle n'est plus au catalogue de samap, mais il en existe de nombreux modèles, plus jolis d'ailleurs, et on peut même en acheter sur eb.. !

(en arrière-plan, c'est bien un tambour de machine à laver, recyclé en garde-manger ! On y conserve les fromages )
Les flocons frais sont bien meilleurs que ceux en sachets. Par goût, j'utilise surtout du sarrasin ou de l'avoine, du quinoa parfois... ex : le matin avec : du yaourt au soja ou au lait, ou avec une bonne cuillérée de purée d'amandes complètes + de l'eau chaude ( ça fait du lait d'amandes ), on peut aussi bien sûr rajouter des fruits secs.
Dans les potages, les flocons sont à rajouter en fin de cuisson. un peu de pâte de miso diluée dans de l'eau ( que je préfère aux bouillons cube ), des flocons et hop on obtient une soupe rapide et consistante !
C'est grâce au livre de la doctoresse Catherine Kousmine " Sauvez votre corps" ( Robert Laffont. 1987 ) que j'ai vraiment pris conscience de la nécessité de consommer le plus possible d'aliments non raffinés, bio, et les plus frais possible ( je précise que c'était dans les années 80, maintenant c'est plus "facile" ou disons plus accessible de prendre conscience ! ). Cela est valable aussi pour les céréales : tant qu'elles sont entières, pas de problème, elles sont "construites" pour se conserver très très longtemps, n'a-ton pas retrouvé et fait germer des graines lors de fouilles archéologiques ? Mais dès qu'elles sont manipulées par l'homme, écrasées ( flocons ), moulues ( farines ), cuites puis séchées ( semoule, couscous etc ), leurs éléments les plus précuieux ( vitamines ...) s'altèrent au fil des jours, et même si la législation prévoit des dates limites de consommation optimale assez lointaines " (...) le grain de blé, écrasé et transformé en farine, cesse d'être vivant. Il meurt et devient cadavre. Incapable de garder sa composition primitive, il voit s'altérer progressivement à l'air ses éléments les plus instables, les plus nobles, les plus précieux pour nous, dont les vitamines. Il s'oxyde ; certaines substances savoureuses disparaissent. Il faut pour cela de huit à quatorze jours.Or, il est de règle que trois semaines séparent le moment où la farine est produite de celui de la confection du pain. Des semaines et des mois s'écoulent entre le polissage du riz et sa consommation, entre l'instant où le grain de blé ou d'avoine est écrasé et celui où nous mangeons la semoule, les pâtes ou les flocons qui en dérivent. Nous acceptons ainsi de nous nourrir de vieux cadavres de graines dévitalisées. (...) "( Dr.Catherine Kousmine " Sauvez votre corps")
Suite à ces révélations, la famille cerise avait donc investi entre autres dans une floconneuse manuelle. Il y a une bonne

(en arrière-plan, c'est bien un tambour de machine à laver, recyclé en garde-manger ! On y conserve les fromages )
Les flocons frais sont bien meilleurs que ceux en sachets. Par goût, j'utilise surtout du sarrasin ou de l'avoine, du quinoa parfois... ex : le matin avec : du yaourt au soja ou au lait, ou avec une bonne cuillérée de purée d'amandes complètes + de l'eau chaude ( ça fait du lait d'amandes ), on peut aussi bien sûr rajouter des fruits secs.
Dans les potages, les flocons sont à rajouter en fin de cuisson. un peu de pâte de miso diluée dans de l'eau ( que je préfère aux bouillons cube ), des flocons et hop on obtient une soupe rapide et consistante !
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dimanche 10 janvier 2010
pains au levain ( farine+eau, sans levure)
Pour 4 pains de 450 g environ :
- 4 bols de farine de blé T.80 ou T.110 (env. 350 g) + une réserve
- 1 bol d'eau
- 1 bol de levain liquide actif (relancé la veille) : voir fabrication ici (prévoir plusieurs jours d'avance)
- 1 cuillerée à soupe de gros sel
Si c'est la première utilisation du levain « du 6eme jour » aller directement à l'étape « le lendemain»
La veille ...
Pour un bol de levain actif :
- prendre la valeur d'une bonne tasse de levain soit séché, soit conservé « sous la farine » (issu de la fournée
précédente : voir ici ), délayer avec un verre d'eau de source ou filtrée.
Ajouter 4 cuillerées à soupe de farine de blé (évidemment bio). Poser un linge fin dessus et laisser « travailler » toute une nuit dans un endroit chaud (1).
Le lendemain ...
- Verser ce bol de levain devenu actif dans un grand saladier en verre (ou dans un grand récipient en inox).
- Dans une casserole, faire tiédir (20°C) un bol d'eau de source + 1 cuillerée à soupe de gros sel. Quand le sel est bien dissout et l'eau juste tiède, verser sur le levain.
- Ajouter les 4 bols de farine et pétrir en tous sens d'abord dans le saladier, puis sur la table saupoudrée de farine, pendant environ 5 minutes. Rajouter si besoin de la farine pour obtenir une pâte molle, aérée, assez humide, mais qui colle encore un peu aux doigts.
- Remettre la pâte dans le saladier et le couvrir d'un linge. Placer le tout près d'une source de chaleur (1) pendant environ 3 heures, cela peut être plus ou moins long, il faut veiller à avoir environ 20°C de façon continue. La pâte doit avoir quasi doublé de volume.
- C'est là qu'il ne faut pas oublier d'en prélever un petit morceau pour la prochaine fois : c'est LUI le futur levain !
Au bout d'environ 3 heures...
- Toujours sur la table saupoudrée de farine*, aplatir la pâte avec la paume de la main, et tapoter pour la réduire à 1 cm d'épaisseur environ. La replier en 2 puis encore en 2** : on obtient sans re-pétrir une boule à façonner en vitesse en 4 petits pains (c'est plus facile au début de faire des petits pains plutôt qu'un gros) à mettre à lever sur la table enfarinée, ou si c'est un pain moulé, dans un moule légèrement huilé au pinceau.
Couvrir le tout d'un tissu, et attendre 1 heure environ en surveillant que la pâte ne lève pas trop non plus : elle ne doit pas s'étaler.
* ou bien parsemée de graines de sésame, de pavot etc, si l'on souhaite des pains «aux graines ». Mouiller très légèrement la pâte pour qu'elles adhèrent mieux.
** c'est là qu'on y introduira olives dénoyautées, cerneaux de noix, raisins secs...
- Après 3/4 d'heure, chauffer le four en le poussant au maximum. Ensuite, après 1/4 d'heure de chauffe, faire une croix au couteau sur le pain et l'enfourner directement sur la plaque ou dans son moule.
-Pendant 10 minutes, laisser la température au maximum, ensuite baisser à four moyen.
-10 minutes plus tard, baisser au minimum, et laisser ainsi jusqu'à la fin de la cuisson qui durera 30 minutes.
Tous les fours ne se ressemblant pas, cela suppose plusieurs essais... Dès que le ou les pains sont sortis du four, ils gagnent à être placés dans un sac ou des tissus, pour ne pas refroidir trop vite.
Remarques :
ça n'est pas si simple d'expliquer tout ça... là les explications sont pour un four à gaz ou électrique, je confirme que ça marche, mais c'est rare que je le fasse ainsi car j'ai un boulanger à la maison qui le fait au feu de bois pour une bonne semaine, en quantité donc (9 kg de pain environ ), mais toujours selon le même principe.
- Si c'est la première préparation au levain-chef, ne pas s'attendre à un pain très levé, il se bonifiera au fil du temps.
- Si vous rajoutez au levain du sucre, du miel ou autre levure "du commerce", sur le moment votre pain sera super bien levé, mais votre levain sera tout perturbé et ne se renouvellera pas volontiers, voire pas du tout.
(1) La levée : pas évident d'avoir un endroit de la maison où il y ait 20°C en continu ( pas plus !)... Pour l'hiver, on peut se bricoler une "chambre de pousse" sous forme d'un coffre dans lequel on glissera une ampoule électrique « baladeuse » de faible intensité : on peut ainsi faire lever le pain -pas trop près de la lampe non plus !- dans le coffre en contrôlant la chaleur dégagée par l'ampoule et en surveillant… L'été c'est plus facile !
La marmite norvégienne, en se débrouillant pour qu'il n'y fasse pas trop chaud non plus, peut servir aussi de chambre de pousse, pratique par exemple aussi pour la nuit, pour relancer le levain. ( voir la méthode pour tenir au chaud le yaourt ici )
A l'inverse, si l'on a un empêchement juste au moment de faire le pain, un séjour au réfrigérateur va nettement retarder la levée !
- 4 bols de farine de blé T.80 ou T.110 (env. 350 g) + une réserve
- 1 bol d'eau
- 1 bol de levain liquide actif (relancé la veille) : voir fabrication ici (prévoir plusieurs jours d'avance)
- 1 cuillerée à soupe de gros sel
Si c'est la première utilisation du levain « du 6eme jour » aller directement à l'étape « le lendemain»
La veille ...
Pour un bol de levain actif :
- prendre la valeur d'une bonne tasse de levain soit séché, soit conservé « sous la farine » (issu de la fournée
précédente : voir ici ), délayer avec un verre d'eau de source ou filtrée.
Ajouter 4 cuillerées à soupe de farine de blé (évidemment bio). Poser un linge fin dessus et laisser « travailler » toute une nuit dans un endroit chaud (1).
Le lendemain ...
- Verser ce bol de levain devenu actif dans un grand saladier en verre (ou dans un grand récipient en inox).
- Dans une casserole, faire tiédir (20°C) un bol d'eau de source + 1 cuillerée à soupe de gros sel. Quand le sel est bien dissout et l'eau juste tiède, verser sur le levain.
- Ajouter les 4 bols de farine et pétrir en tous sens d'abord dans le saladier, puis sur la table saupoudrée de farine, pendant environ 5 minutes. Rajouter si besoin de la farine pour obtenir une pâte molle, aérée, assez humide, mais qui colle encore un peu aux doigts.
- Remettre la pâte dans le saladier et le couvrir d'un linge. Placer le tout près d'une source de chaleur (1) pendant environ 3 heures, cela peut être plus ou moins long, il faut veiller à avoir environ 20°C de façon continue. La pâte doit avoir quasi doublé de volume.
- C'est là qu'il ne faut pas oublier d'en prélever un petit morceau pour la prochaine fois : c'est LUI le futur levain !
Au bout d'environ 3 heures...
- Toujours sur la table saupoudrée de farine*, aplatir la pâte avec la paume de la main, et tapoter pour la réduire à 1 cm d'épaisseur environ. La replier en 2 puis encore en 2** : on obtient sans re-pétrir une boule à façonner en vitesse en 4 petits pains (c'est plus facile au début de faire des petits pains plutôt qu'un gros) à mettre à lever sur la table enfarinée, ou si c'est un pain moulé, dans un moule légèrement huilé au pinceau.
Couvrir le tout d'un tissu, et attendre 1 heure environ en surveillant que la pâte ne lève pas trop non plus : elle ne doit pas s'étaler.
* ou bien parsemée de graines de sésame, de pavot etc, si l'on souhaite des pains «aux graines ». Mouiller très légèrement la pâte pour qu'elles adhèrent mieux.
** c'est là qu'on y introduira olives dénoyautées, cerneaux de noix, raisins secs...
- Après 3/4 d'heure, chauffer le four en le poussant au maximum. Ensuite, après 1/4 d'heure de chauffe, faire une croix au couteau sur le pain et l'enfourner directement sur la plaque ou dans son moule.
-Pendant 10 minutes, laisser la température au maximum, ensuite baisser à four moyen.
-10 minutes plus tard, baisser au minimum, et laisser ainsi jusqu'à la fin de la cuisson qui durera 30 minutes.
Tous les fours ne se ressemblant pas, cela suppose plusieurs essais... Dès que le ou les pains sont sortis du four, ils gagnent à être placés dans un sac ou des tissus, pour ne pas refroidir trop vite.
Remarques :
ça n'est pas si simple d'expliquer tout ça... là les explications sont pour un four à gaz ou électrique, je confirme que ça marche, mais c'est rare que je le fasse ainsi car j'ai un boulanger à la maison qui le fait au feu de bois pour une bonne semaine, en quantité donc (9 kg de pain environ ), mais toujours selon le même principe.
- Si c'est la première préparation au levain-chef, ne pas s'attendre à un pain très levé, il se bonifiera au fil du temps.
- Si vous rajoutez au levain du sucre, du miel ou autre levure "du commerce", sur le moment votre pain sera super bien levé, mais votre levain sera tout perturbé et ne se renouvellera pas volontiers, voire pas du tout.
(1) La levée : pas évident d'avoir un endroit de la maison où il y ait 20°C en continu ( pas plus !)... Pour l'hiver, on peut se bricoler une "chambre de pousse" sous forme d'un coffre dans lequel on glissera une ampoule électrique « baladeuse » de faible intensité : on peut ainsi faire lever le pain -pas trop près de la lampe non plus !- dans le coffre en contrôlant la chaleur dégagée par l'ampoule et en surveillant… L'été c'est plus facile !
La marmite norvégienne, en se débrouillant pour qu'il n'y fasse pas trop chaud non plus, peut servir aussi de chambre de pousse, pratique par exemple aussi pour la nuit, pour relancer le levain. ( voir la méthode pour tenir au chaud le yaourt ici )
A l'inverse, si l'on a un empêchement juste au moment de faire le pain, un séjour au réfrigérateur va nettement retarder la levée !
vendredi 8 janvier 2010
Conservation du levain issu de la fermentation de farine et d'eau
Quand on fait son pain régulièrement au levain-maison tel que décrit ici, (avec juste de la farine et de l'eau) avant la mise en forme des pains, on garde un fond de pâte (une petite poignée)* dans le récipient en verre ou inox où l'on fait le pain, ou dans un bocal, et on couvre cette pâte largement de farine . On met de côté le tout jusqu'à la prochaine fois, protégé d'un linge ou d'un couvercle.
Le levain endormi se conserve plusieurs jours ainsi, sans problème, à température ambiante.
Le levain endormi se conserve plusieurs jours ainsi, sans problème, à température ambiante.
*Très utile : faire sécher une partie de cette pâte levée en l’étalant sur un tissu fin tendu sur une petite caisse. Elle se conservera très longtemps bien émietté dans un bocal. On peut aussi faire sécher la pâte qui colle encore aux doigts, après s'être « lavé » les mains à la farine, les restes de pâte qui adhèrent à la table, au récipient... Par contre, éviter de récupérer de la pâte où il y a eu autre chose que de la farine ( par ex. des graines ou autre ajout).
Ce levain déshydraté est bien utile en dépannage, quand on a oublié d'en garder, ou que le levain en cours s'est abîmé, cela évite de tout recommencer à zéro la fabrication du levain chef sur 5-6 jours.
Si l'on incorpore du sucre, du miel, du lait ou autre chose, ou si on le mélange avec du levain acheté susceptible de contenir des levures, le levain aura du mal à se renouveler seul.
C'est une autre façon de procéder, avec levure/levain achetés et améliorés avec ceci ou cela, les recettes et savoir-faire ne manquent pas !
C'est une autre façon de procéder, avec levure/levain achetés et améliorés avec ceci ou cela, les recettes et savoir-faire ne manquent pas !
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dimanche 3 janvier 2010
Marmite norvégienne : yaourts au lait de vache sans yaourtière
J'ai essayé de tirer parti de la chaleur résiduelle d'une marmite norvégienne, juste après avoir ôté le plat qui était placé à l'intérieur, pour réaliser des yaourts au lait de vache selon le principe des yaourts au soja
A faire juste avant de sortir un plat encore chaud de la marmite norvégienne, ou si rien n'est prévu, faire bouillir de l'eau dans une petite cocotte, fermer, et hop dans la marmite, avec des lainages, et surtout en calculant qu'il y ait aussi la place pour le bocal de yaourt ! l
édit : j'ai oublié de dire que le lendemain ça devrait être prêt.
édit : j'ai oublié de dire que le lendemain ça devrait être prêt.
Ingrédients : 1 litre de lait entier, 1 yaourt nature
- Dans un bocal d'un litre, verser un peu moins d'1/2 litre de lait entier froid et mélanger avec un yaourt au lait de vache (je suis fidèle aux biochamps en pots de verre)
- Faire bouillir et si possible réduire un peu le lait restant pour obtenir des yaourts pas trop liquides.
- Eteindre le feu et verser le lait chaud dans le bocal en remuant sans cesse. Fermer le bocal et le placer aussitôt dans la marmite norvégienne bien chaude.
- Remarques : avec un ferment pour yaourt ( trouvable en pharmacies ou magasins bio), et sans thermomètre pour "ensemencer", c'est plus risqué car on risque de tuer le ferment si le lait est trop chaud (cela se fait autour de 55°), surtout la 1ere fois. De plus, avec un ferment, le but est de faire ses yaourts régulièrement, en se servant d'un fond de yaourt restant pour recommencer l'opération, là, avec un yaourt acheté pour l'occasion, on peut en faire un peu quand on veut !
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